Projet social

Le Centre de Service Social de Namur est un service généraliste, de première ligne, ouvert à tous et gratuit.

Il est situé rue Rupplémont 20 à Namur. L’équipe est composée exclusivement d’assistants sociaux et d’une directrice (assistante sociale de formation).

Nous proposons un accueil inconditionnel, un accompagnement social et psycho-social aux personnes et aux familles en difficultés.

Pour ce faire, nous assurons des permanences sociales et téléphoniques du lundi au vendredi, de 8h30 à 13h.

 

Tel un médecin généraliste, l’assistant social de première ligne apporte une expertise globale et fait appel à des spécialistes en fonction des problématiques rencontrées. Ainsi, cette première ligne constitue un premier accueil pour les personnes qui ne connaissent pas le tissu social namurois. Par la même et au fil du temps, il peut devenir un service de référence pour les usagers.

De par notre mission généraliste, nous avons également un rôle clef de prévention afin que les personnes ne basculent davantage dans la précarité.

 

Le CSSN se veut être un endroit convivial et accueillant, où l’écoute et la bienveillance sont les bases de notre travail d’accompagnement.

Une convention de partenariat existe avec :

  • L’ASBL Service Social de la Batellerie et des Gens du Voyage située 97 rue de la Digue à 4683 Vivegnis – Depuis 1978.
  • L’ASBL Centre des Immigrés Namur-Luxembourg située Avenue Herbofin 16b à 6800 Libramont – Depuis 2002.

Grâce à ces partenariats, des réponses à des problématiques particulières continuent à être développées avec des permanences sociales à Namur, Liège, Marche, Arlon et Libramont.

Historique

En 1943, alors que la guerre battait son plein, des abbés namurois et une responsable de la section namuroise de Caritas créèrent le Secrétariat Interparoissial où toute personne dans le besoin pouvait s’adresser. A cette même époque, la sécurité sociale n’existait pas encore et seules la solidarité et la générosité des plus nantis, notamment par l’intermédiaire des communautés religieuses, pouvaient venir en aide aux plus démunis.

En 1947, on fit appel à une assistante sociale diplômée. Sur base de cet engagement, le Secrétariat devint alors le Service Social Interparoissial. Sa professionnalisation s’est réalisée sans aucune autre source de financement que les dons privés.

Le Service obtiendra une reconnaissance juridique sous la forme d’une ASBL en 1953, assurant ainsi un statut et une stabilité juridique afin de mieux poursuivre ses objectifs.

Enfin, en 1969, le Service Social Interparoissial change définitivement de nom et devient alors Centre de Service Social de Namur. Il s’agissait de rendre officielle une situation bien réelle : être ouvert à tous, sans distinction politique, idéologique, philosophique ou religieuse.

Nous sommes membres de la Fédération des Services Sociaux depuis 1976. Cette dernière regroupe les services sociaux reconnus et agréés afin de coordonner leurs activités, contribuer à leur développement, défendre leurs intérêts et les représenter

Cadre légal

C’est aussi depuis 1976 que le CSSN bénéficie d’une reconnaissance officielle par les pouvoirs publics puisqu’il a obtenu un agrément et donc un subventionnement d’abord par le Ministère de la Famille (fédéral) ensuite par la Communauté Française et, depuis le transfert des compétences des matières sociales en 1995, par la Région Wallonne (Ministère de l’Action Sociale, de la Santé et des Immigrés).

Les statuts et actes constitutifs de l’ASBL Centre de Service Social de Namur datent du 2 juillet 1953.

Le 13 juin 1974, le Centre de Service Social de Namur fut agréé par le Ministère de la santé publique et de la famille au moyen d’un arrêté royal.

Le 14 décembre 1978, un nouvel arrêté royal est pris par le Ministère de la Communauté Française du département des affaires sociales.

Les 19 et 22 juillet 1993, deux décrets sont publiés par la Communauté Française et la Région Wallonne pour le transfert de certaines compétences concernant l’aide sociale.

Nous sommes aussi régis par le Code Wallon de l’Action Sociale et de la Santé (CWASS) du 29 septembre 2011 (articles 131 à 133) ainsi que par le décret-programme du 19 décembre 1996 de la Région Wallonne (article 16) et par l’arrêté de l’exécutif de la Communauté Française du 14 septembre 1987 fixant les règles d’agrément et d’octroi des subventions aux Centres de Service Social.

Notre public

Le Centre est ouvert à tous. Dans les faits, nous constatons toutefois que notre public cumule les difficultés et est souvent stigmatisé. Perte d’emploi, de logement, maladie, séparation, problèmes familiaux… sont souvent le point de départ d’une fragilisation de leur situation. A cela peut s’ajouter un isolement qui entraîne certaines personnes vers une grande précarisation.

Les problèmes de santé mentale et d’assuétudes sont également fréquemment rencontrés.

 

Notre éthique de travail

Notre déontologie se fonde sur le Code de déontologie belge francophone des assistants sociaux (UFAS). En toutes circonstances, nous accueillons les personnes avec respect, empathie, discrétion et non-jugement. Nous leur assurons une totale transparence dans les démarches effectuées et le secret professionnel est la base de notre accompagnement social.

Travaillant en équipe et en réseau, nous recourrons régulièrement au secret professionnel partagé.

Nous pratiquons essentiellement le travail social individuel, à la demande de l’usager, en adéquation avec le cadre et le fonctionnement de l’ASBL. Selon les besoins rencontrés, nous pouvons aussi organiser du travail social de groupe et collaborer à des actions sociales collectives. Nous approfondissons continuellement nos connaissances par notre expérience quotidienne, la recherche d’informations et le suivi régulier de formations.

L’accent est naturellement mis sur la motivation et la collaboration de la personne. Nous veillons à respecter son rythme, sa vie privée et ses choix de vie.

Nous considérons que chaque personne a des ressources. Notre rôle principal est de l’aider à les utiliser dans le but de favoriser son autonomie et sa confiance en soi.

Le lien de confiance entre l’usager, l’assistante sociale et le service est indispensable à notre travail social, raison pour laquelle nous proposons à la personne de travailler avec une assistante   sociale de référence.  La création de ce lien de confiance prend souvent du temps et passe par une phase d’accroche.

Cette période peut se prolonger pour une partie de notre public.

Nous répondons alors avec souplesse en leur proposant de se poser dans la salle d’attente pour y boire un café, s’y reposer, … C’est ainsi que nous pratiquons et défendons la notion d’accueil « bas-seuil » dont le but est de faciliter l’accès à l’usager qui n’a pas ou plus accès à des services traditionnels. Il ne doit donc pas s’inscrire dans un travail d’accompagnement pour être accueilli et considéré.

Notre travail d’accompagnement

Notre service tente d’apporter un mieux-être et d’améliorer la situation de la personne en lui offrant une écoute, des informations accessibles et des pistes de solutions. Nous la soutenons dans ses démarches et l’aidons à faire valoir ses droits.

L’orientation vers un service plus spécialisé est aussi possible voire essentielle selon la problématique rencontrée.

Après une phase de clarification et d’analyse, nous pouvons être amené à collaborer avec d’autres services et à coordonner nos actions (CPAS, administration communale, organismes de sécurité sociale, Agence Immobilière Sociale, Sociétés de logements sociaux, hôpitaux, maisons médicales, Services de santé mentale, Centres d’accueil et de soins ambulatoires pour personnes toxicodépendantes, Housing First, administrateurs provisoires de biens, service juridique, service de médiation de dettes, services spécialisés en droit des étrangers…).

Nous abordons la personne dans sa globalité et proposons un accompagnement adapté à sa situation en tenant compte de son milieu de vie, son réseau relationnel et familial, sa situation professionnelle, sa santé physique et mentale, …

Les modalités de notre accompagnement sont envisagées au fil des entretiens, en fonction des besoins et de l’évolution de la situation. Les entretiens sont menés aussi bien lors des permanences sociales que sur rendez-vous, lors d’une visite à domicile ou d’un accompagnement à l’extérieur…

La durée de l’accompagnement est variable mais toujours déterminée avec la personne elle-même. Il y a des demandes ponctuelles et d’autres qui nécessitent un suivi à moyen ou long terme. Pour ces dernières, nous entreprenons alors un travail de guidance psycho-sociale.

 

Nos interventions et partenariats

Nos interventions sont très diverses. Elles s’appuient sur une analyse approfondie de la situation de la personne et font l’objet d’une concertation en équipe avec la direction.

Notre travail en réseau avec des partenaires namurois, tant publics qu’associatifs, permet également de révéler certains besoins dans les domaines de la pauvreté, de la santé mentale, du logement, du handicap, de l’aide juridique…

Nous sommes partenaires du Relais Social Urbain Namurois, de la Plate-forme Namuroise du Social, du Plan de Cohésion Sociale, du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté et du Réseau Santé Namur.

Ensemble, nous tentons d’offrir des réponses collectives à des problématiques individuelles.